Les traitements : des professionnels des maladies neurologiques en Bretagne à votre écoute

Les traitements de la maladie de Parkinson

Les traitements de la maladie de Parkinson diffèrent selon le stade de la maladie.

 

 

Les traitements médicamenteux La rééducation

Les traitements médicamenteux

Au début de la maladie, les traitements oraux

 

Les premiers temps, la maladie de Parkinson se caractérise par la dégénérescence sélective des neurones qui fabriquent de la dopamine.

Des traitements médicamenteux oraux sont proposés.

Ils visent principalement à remplacer la dopamine cérébrale manquante, par : 

  • soit de la lévodopa qui sera transformée en dopamine par le cerveau,

Ce traitement est de très loin celui le plus employé dans le monde.

  • soit des molécules qui agissant COMME la dopamine (agonistes dopaminergiques).

 

Quand les symptômes sont bien contrôlés par les médicaments :

  • Suivi médical régulier par le neurologue dit « traitant », de proximité : en moyenne tous les 6 mois
  • Possibilité d’un suivi par un kinésithérapeute et/ou un orthophoniste en fonction de la gêne et des besoins.

Cette période est de durée variable en fonction de chaque personne.

Plus tard dans la maladie, la stimulation continue

A un moment donné, variable d'une personne à l'autre, les traitements médicamenteux par voie orale ne sont plus suffisants : des complications motrices apparaissent :

  • en milieu de dose : des mouvements anormaux involontaires (dyskinésies),
  • en fin de dose : des phénomènes de « off » ou blocages.

Le fractionnement des prises de médicaments de vient nécessaire, voire  l’administration en continue.

Schéma des fluctuations motrices

LA STIMULATION CONTINUE CHIMIQUE

  • La pompe apomorphine permet de remplacer de manière stable et continue le manque de dopamine, par voie sous-cutanée

L’apomorphine est une molécule de synthèse très proche de la dopamine.

Elle parvient ainsi au cerveau en moins de 10 minutes et contrôle les symptômes parkinsoniens en un délai très court. Dans les formes très évoluées de maladie de Parkinson, son utilisation en injection continue à l’aide d’une minipompe, sur le même modèle que les pompes à insuline, permet de stabiliser l’état moteur. C’est le principe de la stimulation dopaminergique continue.

 

Puis-je prendre une douche avec ? A quoi sert le bouton "D Bolus" sur la pompe ?

Télécharger le livret Pompe apomorphine

 

 

La Bretagne est la région leader en France pour le développement de cette technique. L’équipe rennaise est un centre de formation pour les équipes neurologiques françaises qui souhaitent l’utiliser. Elle assure une aide permanente à la prescription pour ces équipes grâce à une ligne téléphonique dédiée.
  •  La pompe à Duodopa permet l'administration de lévodopa en suspension dans un gel par voie intestinale. Sa mise en route se fait en hospitalisation.

La pompe à Duodopa est plus invasive que la pompe à apomorphine mais elle est potentiellement mieux tolérée".

 

Comment fonctionne la pompe à duodopa ? Combien pèse-t-elle ? Comment en prendre soin ? 

Télécharger le livret Pompe à Duodopa

 

Suivi des pompes Apomorphine et Duodopa : suivi de proximité si instauré au CHU, en général suivi à 1 an, puis de proximité ou alternance.

 

 

LA STIMULATION CONTINUE ELECTRIQUE

 

La stimulation cérébrale profonde corrige de manière constante les conséquences cérébrales du déficit en dopamine.
C'est une technique chirurgicale qui consiste à implanter des électrodes dans certaines zones du cerveau, dites « cibles », pour traiter les symptômes de maladies neuro-dégénératives ou psychiatriques quand les traitements médicamenteux deviennent inefficaces.
Les électrodes sont reliées par un câble à un boîtier de stimulation placé sous la peau, en général sous la clavicule. Les électrodes génèrent des impulsions électriques brèves et rapprochées capables d'influencer le fonctionnement de la zone cible.

 

Qui sera présent au bloc opératoire ? Combien de temps dure l'hospitalisation ?

Télécharger le livret sur la stimulaton cérébrale profonde

 

Suivi : rapproché à 1 an au CHU, puis possibilité de suivi en proximité

 

Préparation possible avec la sophrologie :

Déjà appliquée dans d'autres domaines tels que la cancérologie, la gestion de la douleur et la préparation à l'accouchement, la sophrologie médicale est aussi proposée en neurologie et plus particulièrement dans la maladie de Parkinson.

La sophrologie trouve son indication dans la préparation à l'intervention de stimulation cérébrale profonde mais elle permet aussi de mieux gérer le stress des patients leur permettant d'atténuer les symptômes moteurs.

 

 

 

Le choix du traitement de seconde ligne tient compte à la fois des besoins et du ressenti du patient mais également du profil de sa maladie : l'ensemble des ces éléments sont évaluées en consultation multidisciplinaire.

La rééducation

 

Lorsque les complications motrices sont installées, une rééducation plus intensive en centre devient nécessaire.

 

Le médecin rééducateur évalue le patient et ses besoins et peut proposer un programme de réadaptation et de rééducation faisant intervenir une équipe pluridisciplinaire : kinésithérapeute, orthophoniste, ergothérapeute, psychologue.

Ce programme peut être réalisé en hospitaliation complète ou un hopital de jour sous forme de sessions collectives selon les besoins ou la demande du patient.

 

De l'éducation thérapeutique est aussi proposée.

Association Neuro-Bretagne : Association Neuro-Bretagne : réseau de professionnels des maladies neurologiques en Bretagne (Accueil)

Information

Structure régionale réunissant des professionnels de santé autour des patients touchés par une maladie neurologique, pour un parcours de soins simplifié et personnalisé.